tai-chi

Style Chen

Notre école, trouve sa double origine dans les arts martiaux vietnamiens de la région de Binh Dinh ainsi que dans les boxes Shaolin du sud de la Chine connues en Europe sous le nom de Kung- Fu. Son enseignement nous est transmis à Bordeaux par depuis 1979.
Sur la base de nombreuses années d'études auprès de plusieurs M Pavade Tranh Françoisexperts vietnamiens et du moin e Shaolin Tich, puis d'expériences, de rencontres, d'échanges et de défis, il a synthétisé et conservé les principes et techniques qui lui paraissaient les plus pertinents pour "l'efficacité en combat " et " l'agir dans la vie ".
Kung fu Binh Dinh est plus le fruit d'une intense aventure que le seul reflet d'un style traditionnel.
En 90, à la lumière de fameuses rencontres en Chine et ailleurs, et d'une pratique personnelle intense, M Tran Thanh a souhaité l'enrichir d'éléments techniques et philosophiques issus de la boxe de combat " Taï Chi " de M° Feng Zhi Quiang de l'école Chen et de la science de la boxe de l'intention de M° Wang Xiang Zhaï inventeur du Yi chuan.
Animé du souci constant de perpétuer une tradition vivante, et conscient que ce qui ne s'enrichit pas s'appauvrit, il n'a de cesse d'approfondir sa compréhension des arts martiaux tant externes qu'internes, qu'il a élargie aux dimensions du soin thérapeutique et préventif.
Libre penseur, visionnaire, aventurier, son enseignement constitue pour nous ces élèves un véritable trésor. Littéralement le mot Kung-Fu signifie plusieurs choses : travail dans le temps, niveau de maîtrise, perfectionnement, accomplissement de soi.

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Les 5 Fondamentaux de l'art du combat de l'école Binh Dinh

Fondamentaux
Axes de progrès du premier niveau
Axes de progrès du deuxieme niveau
Postures
Intention
Vigilence
Déplacements
Vitesse
Equilibre
Anticipation
Distance
Timing
Enchainements
Précision
Puissance
Spontanéité
Force explosive
Fulgurance

Tai chi

Taï chi chuan (Taijiquan) peut être traduit par boxe du faîte suprême, boxe primordiale ou de l'unité, boxe de la femelle mystérieuse, boxe de l'ombre, boxe contre les démons etc... Ces différentes appellations reflètent la profondeur et la complexité d'un art martial interne chinois qui aujourd'hui charme de plus en plus d'être humains en quête de libération.

La régularité de pratique provoque de nombreux effets :

> d'appréhender un système martial très complet dans ses applications de combat
> de découvrir un véritable trésor pour le développement personnel
> d'éliminer les tensions et contractures inutiles du corps et de l'esprit,
> transformer la rigidité en souplesse,
> réaligner l'appareil locomoteur dans son ensemble,
> entretenir les ressources et réserves énergétiques dans la durée,
> opérer un changement de la force.

Précisions sur le Tai chi Chuan pratiqué dans l'école Binh Dinh

Comme nous le précisions, notre pratique est le fruit de la rencontre de M°Pavade Tran Thanh avec M Feng Zhiqiang à Pékin au début des années 90.
Qui d'ailleurs ne serait pas tombé sous le charme d'un être si courtois, cultivé et versé dans les arts internes, redoutable combattant, pédagogue hors paire et chercheur infatigable ?

La Montagne du Tai chi (comme aime le nommer M°Tran Thanh), respecté de tous en Chine et de part le reste du monde, 18ème descendant du style Chen que lui transmis M°Chen Fake l'inventeur de l'école de la grande position ou dajiazi.

Le style ou système que le grand maitre Feng Zhiqiang propage se nomme le " Taï chi de la famille Chen et du mélange du cœur et de la pensée ", ou Chen Shi Xin Yi Hun Yuan Taï Ji Quan.

M Feng Zhiqiang, infatigable enseignant, aidé de son gendre M°Wang Feng Ming, a transmis pendant plusieurs années à M°Tran Thanhles fondements d'une pratique qui ne se limite pas à la seule pratique du Tai chi chuan de la famille Chen. En effet, Feng Zhiqiang maîtrisait déjà le Tongbiquan (boxe de combat) qu'il apprit de Han Xiaofeng avant d'étudier ensuite l'école Chen avec le maître Chen Fake. Il poursuivit ensuite sa recherche avec le docteur Hu Yaozheng, qui était un maître du style du cœur et la pensée (xinyi liu he quan) et grand maître de qigong. Feng combina le qigong de Hu Yaozheng et le Taiji de Chen Fake pour créer des formes un peu différentes, assimilant aussi des mouvements d'autres styles, l'une comportant 24 mouvements, et l'autre 48. M°Tran Thanh a conservé dans son enseignement une partie de la pratique interne et martiale de Feng Zhiqiang, qui combinée avec sa propre pratique permet au pratiquant d'étudier les fondements d'un système qui vise à la réalisation profonde de soi dans une meilleure compréhension des forces, des énergies et de la nature. Tous deux sont convaincus que l'art martial doit être vécu et que ceux qui le peuvent ont le devoir de le faire évoluer.

Un peu d'histoire sur le Tai Chi Chuan

Le Taï chi chuan de la famille Chen trouve ses origines en Chine, dans la province du Henan, dans le petit village de Chenjiagou. Les pratiques martiales qui permettaient au clan Chen d'assuraient la sécurité du village ont été révolutionnées par Chen Wangting (1600-1680), membre de la neuvième génération. Ce dernier, considéré comme créateur officiel, était général de l'armée impériale et surtout renommé pour être un redoutable combattant, ainsi que versé dans la science des arts martiaux. Comme tous les généraux et les gens hauts gradés de l'époque, il était aussi très cultivé dans les domaines de la philosophie taoïste et des arts traditionnels chinois. Revenu sur le tard dans son village natal, il se consacra au développement d'un système d'entraînement issu de la synthèse de ses longues recherches et de ses multiples expériences en matière de combat.

> Le Taijiquan qui fut transmis durant de longues générations a su assimiler, grâce à ses descendants cultivés, des arts et des techniques qui ont fait de lui l'un des plus profonds arts martiaux de la Chine. Il prend en compte la philosophie, la psychologie et le travail interne du qi, ainsi que l'alchimie interne taoïste.

> Le souple engendre la force, du petit on vient au grand, du lent on devient rapide, et en arrivant à contrôler ainsi les forces positives et négatives du corps humain, on devient un avec la nature, et l'on prend sa force en retournant à l'état mental naturel qui existait à l'origine et qui est dirigé par le Dao.

> Les mouvements sont lents, ronds et rotatifs, utilisant toute la participation du corps dans l'application des formes. A un niveau supérieur, on utilise les explosions de forces, dites de la force qui secoue (doujin) et qui est très importante dans ce style. Chen Fake, qui apporta le style à Beijing était particulièrement puissant dans celle-ci.

> Le pratiquant essaie le plus d'ajuster ses mouvements dans une rondeur parfaite pour devenir comme une vraie sphère de Taiji, et le corps se meut tel un dragon dont le feu intérieur est la circulation du qi.

> Si liang po qian jing ou 400 grammes peuvent renverser 500kg est un dicton souvent utilisé dans ce style, et ne peut être compris que par la pratique assidue du travail statique (zhan zhuang), de la poussée des mains (tuishou) et des formes.

> C'est un style long et fastidieux aux résultats lents, car il faut compter dix ans au moins de travail ininterrompu pour arriver à un résultat efficace.

> Après plusieurs siècles de pratique, le style Chen évolua dans d'autres styles comme Yang, Sun, Wu, Jiaobao, Wu etc.

> Chen Fake, le 17ème descendant du système apporta le style à Beijing (Beiping), il était très puissant et on le surnommait le taureau. Il enseignait le style d'une manière un peu différente de celle qui était pratiquée dans le village de Chenjiagou, en agrandissant les mouvements et en les rendant plus ronds, pratiqués avec plus de lenteur. On appela alors sa branche l'école de la grande position ou dajiazi.

Chen Fake eût beaucoup d'élèves, dont les plus brillants furent Tian Xiuchan, Xiao Qinling et Feng Zhiqiang.

Chi Kung( qi gong ) et méditation

Deux aspects complémentaires à la pratique martiale et conjointement travaillés.

Les techniques de renforcement du corps : Pour prétendre à une pratique jusqu'à un âge avancé, le corps doit être parfaitement éduqué et préparé. Aussi, le renforcement des systèmes musculaires, tendineux et osseux fait l'objet d'une attention toute particulière. Par un travail précis, méthodique et adapté au niveau de chacun, le corps trouve ou "retrouve" toute sa souplesse, son élasticité, sa solidité, sa puissance, etc... Ainsi, le pratiquant, fort d'un bon niveau de condition physique, se met à l'abri des traumatismes, des blessures et des désagréments bio-mécaniques que l'on peut malencontreusement rencontrer dans la vie quotidienne.

Les techniques respiratoires, énergétiques et méditatives : popularisée sous le nom de Chi Kung (Qi gong), la pratique de techniques basées sur les principes taoïste, bouddhiste, et la médecine chinoise, est fondamentale pour le développement harmonieux du pratiquant. Elle garantie l'épanouissement de l'individu, en particulier dans sa pratique martiale et dans sa vie en général. Les bienfaits de ces techniques sont si nombreux qu'il serait fastidieux d'en faire la liste. Aussi, pour résumer, nous pouvons dire qu'elle favorise :

• le contrôle de la respiration, donc de l'oxygénation du corps dans sa globalité.
• la domestication des émotions.
• l'augmentation des champs de perceptions et de sensations.
• la maîtrise du souffle interne, de l'énergie vitale (Chi ou Qi).
• le développement de la pensée créatrice (Yi)

Progressivement on ajoute dans le travail des 5 fondamentaux les axes de progrès du 1er niveau puis ceux du 2ème niveau comme suivant :
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